Hier après-midi j'ai pris le temps de me balader dans les environs de mon nouveau quartier. Enfin. Il faut dire que le temps s'y prêtait, que le printemps est enfin là. Un peu embrumé par le repos je me dirige vaguement vers la Place des Voges, bifurque, entraperçois une bâtisse intéressante, repart, tourne, longue de petits restos trop pittoresques pour être honnêtes et abordables, et tombe sur une vieille devanture complètement abandonnée. Genre depuis des décennies, étrange dans ce quartier huppé. La bâtisse est basse, un étage et rez-de-chaussée, des vitres fumées usées. À quelques mètres un petit parc, je m'assoie en me disant qu'avec un emprunt je pourrait toujours la reprendre (on peu toujours rêver), et m'ouvrir un atelier/agence à mon compte. Il fait bon, je ferme les yeux et je suis assommé par une sorte d'ivresse de sommeil, mes tempes résonnent et je n'arrive pas à lutter. Je suis bien et il y a comme un parfum d'Italie dans Paris.
mercredi 15 avril 2009
Comme un air d'Italie
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