(suite de l'épisode précédent)
Là où ça devient vraiment charnu c'est ma relation paradoxale à l'œuvre, la façon dont je l'ai "consommée" comme on dit en économie, en marketing. Je l'ai regardée intégralement, gratuitement (et légalement) en ligne sur le site de Pitchfork alors qu'il est disponible dans le commerce. Ça ne fait donc pas de moi un pirate, d'autant qu'entre les disques, les concerts et les affiches achetés je pense les avoir largement dédommagé. Pour dire vrai, j'achète un paquet de ces bouts d'Art... mais j'en télécharge sûrement encore plus. Hors au vu de ce que ça m'apporte émotionnellement et intellectuellement la moindre des choses serait d'en payer le prix.
Le fait est là, notre manière de consommer à radicalement changé, pas juste évolué non une vrai révolution pour une fois, "à l'ancienne", celle avec lesquels les choses ne sont plus jamais pareil "qu'avant". TOUT est disponible gratuitement, la fameuse propriété intellectuelle a volé en éclat, et pas juste pour quelques accros, tout le monde télécharge pas vraiment légalement (et je ne serais pas surpris que quelques élus politiques en ai dans leurs baladeurs ;).
En ce qui me concerne je commence toujours par télécharger, et c'est seulement si ça me chamboule que je vais absolument chercher à acheter le vinyle ou le DVD. Un peu comme ces nouveaux restos où tu fixes toi-même le prix du repas suivant ce que tu considères être juste, ou Radiohead avec son dernier album.
C'est un peu bateau, je ne vois pas trop où je veux en venir moi-même mais je trouverai :)
Edit : justement l'assemblée nationale vient de rejeter le fameux projet de loi "Hadopi" censé freiner le téléchargement illégal, sans pour autant réfléchir aux causes profondes de celui-ci.
dimanche 5 avril 2009
Se regarder dans le Miroir Noir, Pt.2
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